Dimanche 29 Décembre, Julie et moi traversons la frontière entre le Laos et le Cambodge. D’ailleurs, heureusement qu’on nous dit de descendre pour la traverser à pied parce-que je ne suis pas sûr que j’aurais remarqué le changement de pays tant la frontière est rustique. On attend un bon moment avant de finalement repartir.
Arrivée le soir à Phnom Penh, capitale du Cambodge. On ne souhaite y rester que pour une nuit et se diriger dès le lendemain vers Sihanoukville, la grande station balnéaire du pays pour y passer le Nouvel An.
Par ailleurs, j’ai oublié de vous préciser un détail. Lorsque j’étais au 4000 Îles, au Laos, j’ai remarqué en me baladant sur le web sur notre bien aimé réseau social mondial, que deux amies devraient se retrouver à Sihanoukville à la même période. Ces deux amies sont Emilie et Nathalie que j’avais rencontré sur l’îles d’Olkhon, sur la lac Baïkal, en Russie, il y a de cela plus de 5 mois! Ces deux suissesses (et non françaises tel que je l’avais notifié sur l’article que j’avais écrit alors) voyageaient ensembles mais s’étaient séparés quelques temps, Nathalie ayant rejoint son amoureux. C’était ainsi le temps des retrouvailles pour elles, et du coup pour moi aussi, puisqu’étant restés en contact, on se donna ainsi rendez-vous pour changer d’année ensemble!
Lundi 30 Décembre, direction la station de bus après un bon petit déjeuner. Direction les plages de sable fins, les cocotiers en j’en passe! Petit aperçu des manifestations dans la capitale, rien de spectaculaire! On apprendra cependant quelques jours plus tard que des civils ont été tué.
Arrivée à Sihanoukville, on nous interpelle à une station d’essence. Quelqu’un nous indique qu’on est arrivé. Et nous tel les touristes crédules que nous sommes, nous descendons et personne ne dit mot. Personne ne nous dit que la station de bus est à 2min et qu’une navette gratuite doit nous emmener en centre ville. On se retrouve donc à payer un tuk tuk pour nous emmener en centre ville, après 20 minutes de négociations.
L’objectif, après avoir mangé, essayé de retrouver une connexion internet pour contacter Emilie, c’est de trouver un endroit ou dormir. Et le problème, c’est qu’une veille de Réveillon, tout est plein! On trouve quand même une chambre bien que chère. Emilie, Nathalie et son copain se trouve sur une autre plage, Otres. Ils se rendent en ville le soir. Le temps pour Julie et moi d’aller un peu se relaxer sur la plage et nous les rejoignons à la terrasse d’un café. De bonnes retrouvailles! Puis on part manger ensemble. On finira la soirée, Julie, Emilie et moi, à boire un coup sur la plage.
Mardi 31 Décembre, le réveil sonne tôt! A la réception des différentes guest houses visitées la veilles, j’ai été invité à venir le matin pour voir si des places se libéraient. Pendant ce temps, Emilie essaye de voir de sont côté si des bungalows étaient disponibles. De mon côté, choux blanc, mais Emilie m’envoie finalement un message: un bungalow vient de se libérer sur leur plage. Ouf! Je ne me voyais pas rester ici. Car Sihanoukville, c’est ambiance, grosse fête sur la plage, c’est jeune, c’est bourré, et ça fait pas rêver! Ca conviendra juste pour passer dire bonjour à minuit!
On se rend donc à Otres Beach, on y trouve un bungalow après encore quelques rebondissement. Ici, beaucoup plus calme, et beaucoup plus joli! Parfait pour se reposer sur la plage avant de commencer une bonne soirée!
Le soir arrivé, après un bon repas et quelques verres, on décide donc de faire un tour sur la grosse plage voir ce qu’il s’y passe; et bien on ne regrette pas le voyage. C’est très impressionnant. Imaginez-vous une plage de 10km noire de monde. La moitié de cambodgiens, l’autre d’étrangers. Imaginez-vous 10km de feux d’artifices non-stop au bord de l’eau. Des milliers de ballons enflammés s’envolant dans le ciel. C’est complètement fou!
10..9…….2..1..0 Happy New Year!
Explosion de joie, ça crie dans tous les sens, les feux d’artifices s’intessifient encore plus. On est pris dans l’ambiance, les verres de whiskey n’y sont pas non plus pour rien!
Une heure plus tard, on décide de rentrer faire la fête sur notre plage, où l’on nous a annoncé une fête. Un autre suisse rencontré quelques heures auparavant nous accompagne. C’est Mike, venu passer ces vacances de Noël au Cambodge. Au final, on finira tard dans la nuit, ou plutôt tôt le matin.
Mercredi 1er Janvier, pas grand chose à raconter; un lendemain de réveillon. Un transat, une plage et des amis, il n’en faudra pas plus.
D’ailleurs, il n’en faudra pas plus pour les prochains jours!
Samedi 4 janvier, il est temps de reprendre la route. Tout le monde se sépare. Nathalie et son chéri d’un côté, Emilie de l’autre. Quand à Julie et moi, retour à Phnom Penh que nous n’avions pas pris le temps de visiter. On y arrive dans l’après-midi. J’en profite pour contacter le club d’ultimate frisbee de la capitale. Les joueurs se retrouvent le lendemain après-mdi pour des matchs et je suis convié!
Dimanche 5 Janvier, visite de la Capitale.
Puis je rejoins les joueurs d’ultimate. J’arrive le premier, attend un peu, doute un peu.. Pas besoin, on sera finalement une bonne trentaine à jouer pendant 3h, dans la joie et la bonne humeur!
Lundi 6 Janvier, Phnom Penh ne nous a pas donné envie de rester pour mieux la côtoyer. On prend un bus pour Siem Reap, à l’ouest, située à quelques kilomètres des fameux Temples D’Angkor! On nous emmène à l’hôtel principal pour les backpackers. On a la possibilité d’avoir un lit pour 1 dollars! C’est en fait un simple matelas avec moustiquaire en plein air! Ce n’est pas tous les jours qu’on dort à l’hôtel pour 70 centimes d’euros, on prend donc cette option!
Mardi 7 janvier, c’est décidé, nous visiterons Angkor en vélo. De toutes façons, il faut avouer qu’on n’a pas trop de choix, l’autre étant de louer un tuk tuk pour la journée (impossible de louer un scooter ici). Ca nous permettra de nous remettre en forme!
Après 10km, nous arrivons au checkpoint, à l’entrée des temples. Une dame nous arrête et nous demandent nos tickets. On pensait les prendre sur place. Et bien non, il faut retourner en ville. On nous propose de nous louer un scooter pour l’occasion, on ne doit pas être les seuls à qui ça arrive, ils sont bien rodés! Je préfère faire la route en vélo. Je me met en route et arrivée en ville, un scooter me rejoint: c’est Julie avec un gars d’ici. Nous devons faire des photos au guichet pour mettre sur nos cartes d’entrée. C’était bien la peine de me dépêcher sur mon vélo qui déraille fréquemment! Cela dit, j’étais aller trop loin, j’aurais pu pédaler longtemps! Nos photos faites, notre pass 3 jours obtenu, Julie repart en scooter et moi avec mon vélo. Finalement on accède enfin aux Temples.
Première impression… Comment dire: je m’imaginais devoir traverser la jungle pendant des heures, traverser monts et rivières avant d’apercevoir à travers les lianes les ruines d’anciens temples, se confondant avec la nature. J’exagère peut-être un peu… Mais je m’attendais quand même devoir souffrir un peu pour mériter la découverte des temples! Et bien, comme toujours, il n’en est rien. Le complexe d’Angkor, c’est la plupart des temples épurés de toutes jungle environnante. C’est encore le cas pour certains, pas pour les principaux. Pour rejoindre les différentes parties, une belle route goudronnée en fait le tour et les quelques 15000 tuk tuk de la ville se suivent à vive allure, s’arrêtant à chaque temple. Les cyclistes essayent de s’y faire un chemin. Bien entendu, des milliers de touristes. Et tous ces gamins qui vendent leur lot de souvenirs, qui ne vous lâchent pas ou vous font mine qu’ils vont pleurer si vous refusez. En fait, on sourit, on rigole avec eux, mais ça les pousse à ne pas nous laisser tranquille.
Bref, je dois avouer que je assez déçu. Content d’être là, mais déçu de voir encore comme le tourisme de masse dénature tout. Les points positifs: ils n’ont pas tout rénové et repeint comme ils l’auraient fait en Chine! Certes, les temples sont aussi impressionnants que magnifiques! Mais cette beauté est ternie par ce qui l’entoure.
On va faire un bon tour de vélo toute la journée. les temples se suivent, on fatigue. On restera tout de même jusqu’au coucher de soleil. Quelques jolies photos. C’est quand même encore impressionnant de voir ce que l’Homme était capable de construire il y a de ça des centaines d’années.
On rentre enfin, contents de ce généreux tour de vélo! La nuit dernière n’a pas été très reposante pour Julie, on décide de dormir à l’intérieur ce soir là, ce qui nous revient à 2 euros environ. Plus que correct!
Mercredi 8 janvier, bien fatigué de notre périple de la veille, on décide de se prendre une journée de repos. Une belle journée pour ne rien faire!
Le soir, on part manger dans un restaurant sympa et pas cher, on y rencontre un couple de retraités anglais ayant passé des années en Australie. Elle, est désormais volontaire et enseigne l’anglais à Siem Reap depuis 5ans. On nous explique la corruption qui existe dans le pays. Elle nous explique aussi que le gouvernent souhaite mettre en place des bus tout confort pour les tours d’Angkor d’ici peu de temps, mettant au chômage les 15000 conducteurs de tuk tuk de Siem Reap.
Puis nous rentrons à l’hôtel. C’est alors qu’on croise Mike, avec qui on avait passé le réveillon! On ne s’était pas revu depuis, c’est donc une bonne surprise. On passera une bonne soirée en sa compagnie.
Jeudi 9 janvier, ça fait quelques jours que je ne me sens pas très bien. Ca se confirme ce jour là, je me réveille malade alors qu’on se voyait déjà sur nos vélos, chevelure au vent! Je passe donc la même journée que la veille, avec la santé en moins. Julie, elle, partira se balader.
Vendredi 10 Janvier, ça va un peu mieux, mais ça pourrait être mieux! Or c’est le dernier jour de notre pass pour Angkor. On décide alors de prendre un tuk tuk pour faire un plus grand tour. Les temples que l’on visite ce jour là sont plus jolis, moins visités, c’est tranquille, c’est beau. Une très belle journée!
J’en profite pour m’amuser avec de nouveaux amis qui accompagnent leur mère travaillant à l’entretien des jardins, le temps d’un pause.
On aura même le droit au coucher de soleil sur les temples, avec leurs habitants qui se baladent un peu de partout.
Le soir, il est temps de réserver de billet de bus pour la Thaïlande, direction la capitale Bangkok. Je vais ainsi atteindre mon but premier, à savoir relier Saint-Etienne à Bangkok sans prendre l’avion!
On prévoit ainsi avec Julie de prendre des chemins différents à partir de là. En effet, on m’a dit beaucoup de bien du Nord de la Thaïlande, et je veux aller voir ce qu’il s’y passe avant de descendre me reposer dans les Îles au sud. Quand à Julie, elle n’a plus beaucoup de temps et décide de partir tout de suite sur les plages thaïlandaise pour se reposer et faire la fête.
La Thaïlande, pays que je redoutais de visiter du fait de sa grosse popularité et de toutes ses dérives, va finalement être l’endroit parfait pour reprendre des forces, rencontrer plein de belles personnes, dans des endroits de rêves, et me motiver encore plus qu’avant pour poursuivre ce voyage, encore plus loin!
De France , on ne voit que la beauté des sites … Bravo pour toutes ses photos !
j attends la suite … Chang Mai … quand tu nous tiens 🙂
Quelle coincidence agréable entre cet article de Sillonnant la route et l’émission d’hier soir , le grand Tour,sur france 3 , à la découverte des explorateurs et des temples de Thailande et du Cambodge, l’un complétant l’autre. Paysages somptueux , travail des hommes, à découvrir , sur place………
Je sais que le temps passe vite …tu nous raconté jusqu’au 10 janvier …mais pour ton info :
Nous sommes LE 22 AVRIL !! …..Alors……
JOYEUX ANNIVERSAIRE FISTON !!!